Article final

Bonjour!

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore voici une brève présentation de moi et de mon lien avec le public cible. ici

Après avoir pris connaissance de certains thermes en liens avec l’éducation aux médias ici,on peut se dire que l’éducation au média a toute sa place dans l’éducation qu’elle soit spécialisée ou non, car les médias peuvent influencer l’apprentissage et le comportement d’individus et donc pour cela l’éducation au média est plus qu’essentiel car il permet de prévenir aux mauvaises analyses de certains médias qui peuvent avoir de graves conséquences dans le quotidien des personnes cibles (complexe, comportement violent etc.)

J’ai choisi les enfants de mon stage de l’année passée comme public voir ici leur description.

Dans mon stage je me suis rendu compte que les enfants réagissaient de manière différente aux médias violent auxquels ils étaient exposés:

• certains reproduisaient ce qu’ils avaient vu dans les médias (exemple du catch ici.)
• d’autres avaient un plaisir sadique à jouer à des jeux violents. (voir ici)

Suite a cela j’ai pensée a une intervention que je propose ici.

Pour conclure je dirais que la violence est innée en chacun de nous il suffit de voir nos réflexes lorsqu’on est surpris par un insecte ou si quelqu’un nous frappe par surprise notre réaction sera souvent la violence.
Cependant ce que j’ai cherché à montrer c’est que dans les médias on banalise une certaine forme de violence : la violence physique, ou du moins à le faire passer comme un jeu pourtant il existe de réels risques qui sont à prendre en compte et l’éducation aux médias est un bon outil pour lutter contre cela.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mon blog et je vous encourage à laisser un commentaire 😉

Le catch

Le catch est une forme d’art combinant performances sportives et théâtrales. On peut voir sur la vidéo que c’est un art assez impressionnant. Certains enfants de mon stage regardaient le catch lors des weekends lorsqu’ils rentraient chez eux.
Ils s’échangeaient les cartes des lutteurs.
J’ai dû stopper deux garçons car ils imitaient les lutteurs dans les chambres et qu’ils auraient pu se blesser.

Analyse d’un média selon les 6 axes

Voici la présentation du jeu « kick the buddy » (traduction google: botter le copain), joué par certains enfants de mon lieu de stage sur leur iTouch.

Ici, la version avec tous les gadgets est présentée. La version gratuite a moins de gadgets mais elle est toute aussi impressionnante. Je vais analyser ce média et cela se fera en six points:

1)Producteur

Il s’agit d’un jeu américain vendu par Crustalli Ltd. Ce jeu est disponible sur « App store » qui est une plateforme de téléchargement d’applications, distribuée par Apple sur les appareils mobiles fonctionnant sous iOS (iPod Touch,iPhone et iPad ) Source

2)Public

C’est un jeu pour tout âge: il n’y a pas de limitation d’âge, il n’y a pas de public cible. Ce jeu n’a pas de règle, pas de difficulté, pas de niveau. Il faut juste avoir envie de torturer le pantin. On peut donc se dire que ce jeu est fait pour plaire à un maximum de personnes.

3) Langage

La vidéo commence avec la présentation de la création du pantin, fait de tissu, de mousse et de cordes. Il y a une mélodie de Noël.

Ensuite, nous nous trouvons dans une sorte de chambre de torture: on peut voir les traces de ce qu’on pourrait considérer comme une précédente torture, c’est-à-dire des empruntes de mains, des éclaboussures (sang?) et des coups dans le mur. On y voit aussi le pantin couvert de neige.

Tout au long de la vidéo, on voit régulièrement quelqu’un regarder dans une trappe comme si le pantin était un prisonnier.

Sur la gauche, il y a une bande de suggestion dans laquelle les joueurs choisissent les instruments de torture qui leur plaisent.

Ici, le joueur commence par prendre un robot qui tire, bombarde et écrase le pantin. Ce dernier saigne jusqu’à la mort. Puis, le joueur a la possibilité de ré-susciter le pantin. Après cela, le joueur change d’arme; acide sulfurique, chambre à gaz, canon, grenades, TNT, couteaux (plus de dix), sabre (plus de 13 coups), une mitrailleuse (« m134 minigun »), un fusil de précision américain (« barrette m99 »). C’est avec cette dernière arme qu’il décide de mettre fin au jeu.

La joueur est anglophone, tout le long de la vidéo, il fait des commentaires sur ce qu’il est entrain de faire.

Il exprime le plaisir qu’il a à jouer à ce jeu:
Pour chaque catégorie, il a une arme préférée. A chaque fois qu’il prend une arme, il dit que c’est sa préférée: »one of my favorite, this is my favorite… ».
Il précise bien au début de la vidéo, qu’il a absolument toutes les armes. « I mean yes ! I have everything » (0:44)

Il exprime aussi un sadisme envers la victime avec des phrases telles que:
« you should be dying now right now (1:35) » (tu devrais être en train de mourir maintenant)
« I’m not gonna kill him yet » (4:23) (je ne vais pas le tuer tout de suite)

Dans la démonstration, on n’entend pas le pantin parler, cependant, dans certaines versions, on entend le pantin supplier qu’on arrête de le torturer, demander qu’on l’amène à l’hôpital ou traiter le joueur de malade.

4) Représentation

Le petit bonhomme représente la faiblesse, l’objet, un bouc émissaire que l’on a créé pour être torturé.

Le joueur représente la puissance, la force.

Les armes représentent la guerre, la puissance aussi la suprématie.

5)Technologie

Le choix d’armes est grand: des plus anodines (nouritures etc…) aux plus professionnelles (m99 etc…).

6)Typologie

Il s’agit d’une vidéo de type violente et  de torture.

 

Intervention

Pour mon intervention, je ferais d’abord un groupe de parole. Dans un premier temps, il s’agira de savoir à quoi leur fait penser le mot « violence ».

Je leur demanderais s’ils connaissent des films ou des dessins animés qui font appel à la violence lors des conflits et si dans la vie réelle, les gens agissent comme cela –> Premier tour de table.

Ensuite je leur demanderais si ils ont, dans la vie de tous les jours, parfois envie d’avoir recours à la violence. Je ferais ensuite un second tour de table et à chaque fois qu’un enfant dira son anecdote, les autres membres du groupe devront proposer des solutions qui n’utilisent pas la violence physique.

Puis je les séparerais en groupes et je leur demanderais de faire une petite scène de théâtre, où, à partir de ce qu’ils ont entendu, ils joueront un conflit et une façon de le résoudre.

Exemples:

• Dispute entre ma sœur et moi pour avoir la dernière part de gâteau. Solution: partager en deux.
• Cour de récréation: dispute pour savoir à quels jeux nous allons jouer. Solution: 10 minutes pour chaque jeux.

Enfin, je terminerais l’intervention en écrivant les solutions essentielles qu’ils auront proposées et je les afficherais dans la salle commune.

Public

Les enfants de primaire de 6 à 12 ans sont beaucoup confrontés aux médias, que ça soit simplement dans la rue (affiche publicitaire… ) ou que ça soit à travers les nouvelles technologies (ordinateur, tablette, console de jeux etc…).

A cet âge, certains enfants n’arrivent pas à différencier la fiction  de la réalité dans les médias . Je prend l’exemple de mon petit frère de 6 ans, qui a vu « Spiderman » et qui me dit constamment que s’il arrive à trouver des toiles d’araignée, il pourra passer de building en building comme le fait le super héros.

J’ai décidé de prendre ce public car suite à mon stage de l’année passée, je me suis rendue compte de la violence qui était présente dans les messages médiatiques que consultaient ces enfants.

Les enfant réagissaient de manière différente:

• certains reproduisaient ce qu’ils avaient vu dans les médias (exemple du catch ici.)
• d’autres avaient un plaisir sadique à jouer à des jeux violents. (voir ici)

Les spécialistes s’accordent a dire qu’on ne peux pas prouver que les média violent influence les enfants a être violent.

« Cependant, les jeux vidéo violents peuvent désensibiliser les joueurs à d’autres images et stimuli émotionnels de nature violente. Aussi les médias violents présentent souvent des actes et des situations de violence pour lesquels il y a rarement de conséquences.
Enfin, les jeux vidéo violents peuvent conduire à une augmentation des agressions chez les jeunes enfants et les jeunes en donnant l’impression que l’agression est une réaction convenable aux conflits quotidiens. »  Source

 source: image 2

L’éducation aux médias

Dans le cadre de mon cours d’éducation aux médias, il y a des termes qu’il me semble important de définir:

D’abord le terme Éducation:

D’après le dictionnaire « Le Robert »: « L’éducation est, étymologiquement, l’action de « guider hors de », c’est-à-dire développer, faire produire. Il signifie maintenant plus couramment l’apprentissage et le développement des facultés physiques, psychiques et intellectuelles, les moyens et les résultats de cette activité de développement. »

Ensuite il est intéressent de définir l’éducation spécialisée:
D’après l’université de Rennes, il s’agit de  » Technique d’intervention auprès des personnes ayant des incapacités physiques, psychiques ou qui sont mal intégrées à leur environnement social ou scolaire » Source

Enfin définissons et différencions l’éducation aux médias de l’éducation par les médias.

Pour définir ces deux termes, je me suis basée sur l’article de Jacques Piette « L’éducation aux médias »

Éducation « par » les médias :
Lorsqu’on parle d’éducation par les médias, on entend une éducation qui utilise les médias de masse (films, émissions de télévision, journaux, magazines, radios, affiches publicitaires, etc.) comme auxiliaires d’enseignement, comme aide à l’enseignement des matières inscrites au programme scolaire. Ainsi, on fait de l’éducation par les médias lorsqu’on projette en classe un documentaire scientifique dans les cours de sciences en vue d’aborder ou d’approfondir des connaissances sur un sujet particulier. De même, lorsqu’on visionne un film dans le cadre de l’enseignement de l’histoire, de la religion ou de la morale, en vue de traiter d’un thème particulier inscrit au programme. Même chose lorsqu’on utilise des articles de journaux ou des dramatiques télévisées pour aborder certains aspects de l’apprentissage de la langue maternelle, de la langue seconde, etc. L’éducation par les médias renvoient ainsi à une pédagogie du support, où les productions médiatiques sont au service de l’enseignement des matières scolaires.

 

Éducation « aux » médias 
Dans le cas de l’éducation aux médias, la perspective est tout autre. Il ne s’agit pas d’utiliser les médias comme des aides à 
l’enseignement. Ici, ce sont les médias qui deviennent eux-mêmes l’objet d’étude.
Les médias sont abordés comme constituant un domaine spécifique et autonome de connaissances sur lequel porte l’enseignement.
Faire de l’éducation « aux» médias, c’est donc travailler sur les productions médiatiques elles-mêmes, sur leurs 
origines, la manière dont elles sont construites, diffusées et consommées. 
C’est s’interroger sur les modalités de réception des messages des différents médias et c’est chercher à comprendre la nature de leurs impacts et de leurs effets en identifiant et en se prononçant sur les idées, les valeurs et les points de vues qu’ils véhiculent. Convier l’élève à une démarche d’éducation « aux» médias, c’est l’amener à s’interroger sur la nature des relations que nous établissons avec les médias, tant au niveau individuel que collectif.  »

 

Présentation

Je m’appelle Clarice, je suis étudiante en deuxième année d’éducateur spécialisée en accompagnement psycho éducatif à la Haute École de Bruxelles Defré à Uccle.

Pour mon  cours d’éducations aux médias , il m’a été demandé de créer un blog sur un public cible en abordant une problématique liée aux rapports avec les médias.

J’ai directement pensé aux enfants de 6 à 12 ans, car l’année passée, j’ai effectué  mon stage dans un internat avec des enfants qui ont cette tranche d’âge mais aussi car j’organise régulièrement des stages d’été pour ce public. J’ai donc tenu à me pencher sur leur rapport aux médias.

Bienvenue

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog. A travers cet outil, j’ai souhaité relever une problématique qui est la violence dans les médias. Celle-ci concerne principalement les plus jeunes, qui peuvent se retrouver face à ces images parfois très violentes, sans pour autant l’avoir voulu souhaité et qui à long terme, peuvent avoir des conséquences sur leur développement (comportements violents, traumatismes etc..). Je vous propose de lire mon blog et suite à cela, de ne pas hésiter à m’envoyer des commentaires constructifs . Merci et bonne lecture !